Le ministre de l'Énergie, Abdelmadjid Attar, et le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, ont évoqué la nécessité d'établir un nouveau modèle de partenariat pour les projets d'unités de dessalement d'eau de mer en vue de garantir leur rendement, a indiqué un communiqué du ministère de l'Énergie. Les deux ministres ont co-présidé une réunion de travail, au siège du ministère de l'Énergie, en présence des représentants des deux ministères et des PDG de l'Algerian Energy Company (AEC) et l'Algérienne des Eaux (ADE), qui a été consacrée à l'examen de l'état des stations de dessalement. Soulignant l'importance du programme de dessalement d'eau de mer qui constitue une option stratégique retenue par le gouvernement pour la sécurisation de l'alimentation en eau potable, notamment des villes côtières, les deux ministres ont insisté sur "la révision du modèle actuel de partenariat en établissant, notamment pour les projets en cours et ceux à lancer, un nouveau modèle de partenariat qui garantit la viabilité et le rendement des projets", a ajouté le communiqué. Ils ont insisté aussi sur "l'importance de la disponibilité de l'eau et sa préservation à moyen et long terme, ce qui fait de sa production à l'avenir en appoint aux autres catégories de ressources, un segment stratégique, d'où la nécessité de s'adapter dès maintenant au défis à relever dans ce domaine." Lors de la rencontre les difficultés et les contraintes dont souffrent les unités de dessalement notamment celle de Souk Tleta d'une capacité de production de (200 000 m3/j) à l'arrêt et celle de Magtaa à Oran (500 000 m3/j) ont été exposées. En Algérie, les 11 unités de dessalement réparties sur 9 wilayas du littoral ont une capacité de production totale d’eau dessalée de 2,1 millions de mètres cubes par jour.
Algérie Presse Service (Alger) – AllAfrica